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Le jeûne est anti-inflammatoire sans effet secondaire !

  • Le 05/07/2022

Le jeûne a des effets anti-inflammatoires et permet de réduire certains médicaments qui ont des effets secondaire .

Beaucoup de maladie dites de société sont d’origine inflammatoire.

Le diabète de type 2, le cancer, les maladies cardio-vasculaires, artériosclérose, la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite, l’arthrose et les rhumatismes en général, les dépressions, les allergies, les maladies auto-immunes, la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer… toutes ces maladies sont très différentes mais le processus déclenchant est le même : l’inflammation.

Quand on pense anti-inflammatoire, on pense médicaments (cortisone, acide acétylsalicylique, ibuprofène…) Pourtant des études déjà anciennes pour certaines publiées par Lithell (1983), Palmblad (1991), Min Wei (2017) et Valter Longo (2019) nous affirment que le jeûne est anti-inflammatoire

Ils sont médecins internistes hospitaliers et chercheurs. Ils ont publié dans des revues de haut niveau scientifique. En 1983 pour Lithell en 1991 pour Palmblad, c’était il y a longtemps d’accord… En 2017 pour Min Wei et en 2019 pour Valter Longo .Ce qu’ils disent est inattendu, révolutionnaire, dérangeant. Ils prétendent que le jeûne est anti inflammatoire ! On croit rêver ! Pourtant leurs affirmations s’appuient sur des études irréprochables scientifiquement. Premièrement celle de Lithell en 1983… Qu’en est-il exactement ?

Prenons exemple de la polyarthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire auto-immune centrée sur les articulations, dont les douleurs sont spectaculairement diminuées avec une hausse de mobilité lors d’un Séjour de Jeûne Harmonisant .

 

Medicamant poubelle

Comment la pratique du jeûne diminue ou supprime l’inflammation ?

Les pouvoirs antiinflammatoires du jeûne viennent  du fait que le jeûne ne s’occupe pas que d’un seul organe mais de tous les organes concernés par l’inflammation, ainsi que de leur fonctionnement les uns avec les autres.

Lorsque vous jeûnez, vous fabriquez des corps cétoniques et plus encore une fois la crise d’acidose passée. Ce sont des métabolites produits lors de la cétogenèse. Votre organisme, après avoir vidé ses réserves de glucides, dégrade vos acides gras en corps cétoniques, qui deviennent son nouveau carburant. Il existe trois métabolites : l’acétylacétate, le BHB (β-hydroxybutyrate ou acide β-hydroxybutyrique) et l’acétone. Les deux premiers sont utilisés comme des sources d’énergie par le cœur et le cerveau. L’acétone est un produit de dégradation de l’acétylacétate. Le BHB a la particularité d’être anti-inflammatoire.

Des chercheurs de la Yale School of Medicine mettent des souris dans un état inflammatoire, en leur injectant un complexe de protéines inflammatoires appelé « inflammasome NLRP3 ». Ensuite, ils introduisent du BHB et … l’inflammation diminue.

Le BHB est produit par votre organisme en réponse au jeûne, mais aussi à un exercice intense ou à un régime cétogène. Les chercheurs constatent le même résultat en faisant suivre à leurs souris une diète cétogène, sans glucose.  Le jeûne intermittent qui consiste à une restriction calorique d’une quinzaine d’heures, plus facile qu’un jeûne d’une à deux semaines, peut également vous permettre de fabriquer des corps cétoniques. Tout dépend de ce que vous consommez à la rupture de jeûne.

 

Le jeûne agit sur des anticorps déréglés.

L’auto-immunité correspond à un dérèglement de notre immunité. Nos propres anticorps (soldats donc censés nous défendre) sont déréglés. Devenus incohérents ils s’attaquent à nos articulations, dans le cas de la polyarthrite .

Il existe beaucoup d’autres maladies auto-immunes. Si les anticorps déréglés s’attaquent à la glande thyroïde, le principe pathologique est à peu près le même. Seule la cible change et on assiste à une thyroïdite. Si les anticorps déréglés s’attaquent aux cellules de l’intestin, les pathologies les plus handicapantes sont la rectocolite hémorragique ou la maladie de Crohn, entre autres. Si la cible est la substance blanche (myéline) des neurones il s’agit alors d’une sclérose en plaque. Il faut bien comprendre que toutes ces maladies auto-immunes ont un mécanisme pathologique d’origine comparable à la polyarthrite rhumatoïde, inflammatoire donc de type inflammatoire c’est la cible qui change.

 

Qu’en est-il des autres pathologies auto-immunes et inflammatoires ?

Les pathologies digestives (maladies de Crohn et rectocolites hémorragiques) évoluent par poussées inflammatoires de durée et de fréquence extrêmement variables en fonction des patients, alternant avec des phases de rémission. Cela rend les études difficiles. Valter Longo a étudié chez des souris type DDS (génétiquement prédisposées à avoir des maladies inflammatoires du tube digestif), l’effet de cycles de diètes imitant le jeûne (Fasting Mimicking Diet : FMD).
Il a constaté qu’après 4 cycles de 3 jours de diète :

• Une réduction de l’inflammation intestinale
• Une augmentation de la longueur du tractus
• Une stimulation des défenses liées au microbiote,
• Un changement de profil des cellules immunitaires, en termes de répartition
• Une réduction des taux des marqueurs biologiques de l’inflammation.

Chez l’homme d’autres études de la même équipe retrouvent les promesses des études faites chez la souris. Dans un essai clinique publié en 2017 un collaborateur de Valter Longo a pu contrôler le degré d’inflammation systémique par la mesure d’un marqueur classique de l’inflammation: la protéine C réactive ultrasensible ou CRPus. 100 volontaires sains au départ (61 retenus) recrutés entre avril 2013 et juillet 2015 ont été formés pour la diète FMD (3 cycles de 5 jours de diète espacés de 25 jours.). Avant les cycles, tous les sujets même en bonne santé clinique ne présentaient pas une CRPus parfaitement basse. Après les périodes de FMD toutes les CRPus étaient normalisées et basses (inférieure à 1 mg/ litre) chez tous les volontaires à la fin des cycles. Si l’inflammation n’était pas visible cliniquement chez ces volontaires sains, elle avait été détectée à minima par la CRPus qui s’est normalisée à la fin des cycles ce qui tend à confirmer que je jeûne type FMD notamment, a des effets anti-inflammatoires.

 

Des travaux qui passent relativement inapercus. Pourquoi ?

Tous ces travaux passent relativement inaperçus dans le monde scientifique et médical et restent totalement invisible aux yeux du grand public. Pourquoi ? Probablement parce qu’on n’a pas encore d’explications physiologiques consensuelles et suffisantes pour comprendre ces effets anti-inflammatoires. Il existe pourtant de nombreuses pistes pour expliquer ces incroyables améliorations cliniques et biologiques par la seule action de jeûner. Le Jeûne n’est pas rentable pour l’industrie pharmaceutique donc sans intérêt a leur yeux.

 

Important :

Même si le Jeûne réduit ou supprime les inflammations il ne peut être envisagé comme un « one shot ». Vous devez jeûner au moins une fois par an et border vos jeûnes d’une alimentation de bon sens (selon le Dr Christian Bouchot)

Notre programme de Régénération et nos séjours Jeûne Harmonisant permettent de diminuer ou éliminer votre inflammation garantissant une belle Vitalité et une Santé Fiable.

Pour plus d’information veuillez nous contacter :

0690724096

jeuneharmonisant@gmail.com

 

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